Activités

D’éminents responsables politiques, des représentants institutionnels et des représentants d’organisations humanitaires ont été invités, afin de mettre en lumière les difficultés que connaissent les enfants de la Terre dans des contextes de crise humanitaire, sociale et économique, et d’essayer de proposer des programmes et des engagements politiques pour défendre leurs droits.

Comme l’a souligné le Pape François dans son discours d’ouverture aux responsables politiques, aucun pays du monde, même le plus développé, n’est à l’abri du risque de menacer la vie des petits, d’une part soumis à de terribles épreuves, comme la guerre, d’autre part réduits à de simples objets asservis à l’utilitarisme. Il est donc nécessaire de sortir l’enfance de la « périphérie » de la vie à laquelle elle a été reléguée et de lui redonner sa valeur et sa dignité.

En effet, le monde voit à la fois des enfants privés de joie et d’insouciance, parce qu’ils sont victimes d’abus et de violences, et des enfants privés de relations sociales, d’acceptation et d’accueil. Tous deux sont des enfants mal aimés. Le droit de jouer, de s’occuper, d’avoir des loisirs, d’étudier, le droit à la santé, le droit à la reconnaissance juridique, ne sont que quelques-uns des droits fondamentaux que chaque État est appelé à garantir à ses plus jeunes citoyens. Une exhortation que l’UNESCO adresse aussi quotidiennement aux représentants des Nations Unies.

L’UNESCO est l’organisation mondiale avec le mandat de renforcer les systèmes éducatifs partout dans le monde afin d’assurer la réalisation de l’Objectif de développement durable 4 pour un Education de qualité et accessible. Comme souligné par la Sous-Directrice générale pour l’éducation de l’UNESCO, Stefania Giannini,

« Nous devons fournir aux enfants et aux jeunes les connaissances, la sensibilisation et les compétences nécessaires pour relever les défis environnementaux actuels ».

Le changement climatique vient s’ajouter aux défis auxquels sont confrontés les enfants les plus jeunes. Le concept même de durabilité implique une responsabilité intergénérationnelle, pour laquelle les jeunes d’aujourd’hui exigeant à juste titre un changement de cap de la part de leurs aînés.

C’est donc pour parvenir à un développement humain durable que l’agenda politique de l’UNESCO se concentre précisément sur ces priorités :

• Garantir le droit à l’éducation pour tous, y compris les groupes les plus fragiles, et respecter l’égalité des genres ;
• Donner à l’éducation une dimension écologique pour acquérir la résilience et enseigner comment faire face aux crises climatiques ainsi que prévenir les comportements nuisibles ;
• Utiliser les nouvelles technologies pour faire de l’éducation une source de solutions pour relever les défis mondiaux ;
• Faire de l’éducation un allié de la paix, de la justice et de la durabilité.

Ce qui lie la mission de l’Église à celle de l’UNESCO, c’est, entre autres, de placer au centre la personne avec ses droits et sa dignité, y compris l’enfant qui, dans sa fragilité, requiert une attention particulière en tant que détenteur d’un esprit encore en formation, comme une éponge prête à absorber une certaine façon de penser, d’être, de faire, de vivre et…d’aimer.

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