201e Session du Conseil Exécutif

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Élu par la Conférence générale, le Conseil exécutif est l’un des trois organes constitutionnels de l’UNESCO.
Il se compose de 58 États membres dont le mandat est de quatre ans. Chaque État membre désigne un représentant et peut également désigner des suppléants.

Lors du Conseil, S.E. Mgr Francesco Follo a prononcé son discours le mardi 25 avril 2017.
Il a tout d’abord exprimé le soutien du Saint-Siège à l’activité de l’UNESCO "Je saisie cette occasion pour exprimer le soutien du Saint-Siège à la Convention universel pour la reconnaissance des Diplômes universitaires (cf. doc 201EX/19, Partie 1, n. 37) donc le Saint-Siège est (nous sommes) Etat partie et, en particulier, à la Déclaration sur la reconnaissance des qualifications des réfugies, des personnes déplacées et des personnes assimilé aux réfugiés (cf Ibid., n. 35) .
Et encore le Saint-Siège a apprécie vivement l’attention dédiée à "l’education en situation d’urgence et de crise" lors de la Semaine de l’apprentissage mobile 2017 et surtout son accent sur comment la téchnologie peut ouvrir et enrichir les opportunités d’apprentissage pour le réfugés et les personnes déplacées"
.

Il a mis l’attention sur le thème de l’intégration "l’intégration qu’il ne faut pas réduire à une simple assimilation qui pourrait conduire à supprimer ou à oublier l’identité culturelle des migrants qui s’insèrent dans les pays d’accueil. En fait, la vraie intégration vise à
mettre en contact les uns et les autres et amène à s’ouvrir vers l’autre pour en accueillir les aspects valables et enrichissants".

En conclusion, il a touché un thème souvent sous estimé : "Il s’agit de la reconnaissance des diplômes des réfugiés et les professions dites “protégées”. En effet, dans plusieurs pays, l’exercice de ces professions est soumis non seulement à la possession d’un diplôme reconnu sur le plan national — parfois régional — mais aussi à une condition de nationalité et/ou du caractère national (ou régional) du diplôme. En outre, dans certains cas, le nombre de professionnels en exercice est déterminé par un numerus clausus. Il conviendrait donc d’inciter les États à mettre au point des procédures harmonisées, simples et aussi brèves que possible, permettant, à la fois de vérifier le niveau de compétences requis d’un professionnel pour l’exercice de son activité, en salarié ou en libéral, et d’abolir, ne serait-ce que pour les réfugiés, toute limitation non nécessaire liée à la nationalité de l’intéressé et/ou de ses diplômes".

Lire le discours complet :

Date de la session : du 19.04.2017 au 03.05.2017

Maison de l’UNESCO
7, place de Fontenoy « Paris »

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